Célébrations, homélies, chants et intentions de prières sont de temps en temps dédiés au respect de la création. De même, le thème du respect de la création fait partie des programmes d’activité des enfants. Par ailleurs, la paroisse consacre aux questions environnementales, tous les 15 jours, une demi-page du feuillet du dimanche distribué aux fidèles. Elle en profite pour inciter paroissiennes et paroissiens à réfléchir à leur propre impact sur l’environnement. 

La paroisse est propriétaire de la Basilique et d’un immeuble de logements dans lequel se trouve aussi la cure et les salles paroissiales. Dans ces deux bâtiments, l’électricité utilisée est renouvelable, les ampoules quasi toutes des LED avec diminution de l’intensité dans les communs de l’immeuble et les chaudières classées A ou B. Le temps de finir les stocks, tous les papiers pour le bureau, les toilettes et le ménage seront recyclés et les produits de nettoyage éco-responsables. Fleurs et restes de nourriture sont compostés et le recyclage est mis en place. Un projet de transformation de l’arrière-sacristie permettra d’isoler cette partie du bâtiment et d’installer des lave vaisselles performants qui permettront de servir repas et apéritifs dans de la vaisselle en porcelaine et en verre. L’installation d’un lave- vaisselle est aussi à l’étude pour la cuisine des salles paroissiales. En revanche, il ne sera pas possible d’isoler la Basilique, mais le chauffage y est réduit au minimum et la température ne dépasse pas 10 degrés en hiver. 

La Basilique est entourée d’un petit terrain ouvert qui lui appartient avec, côté gare Cornavin, un petit parc public arborisé appartenant à la Ville de Genève. Le terrain de la paroisse est toutefois trop exigu pour qu’il soit possible d’y organiser un petit étang. De même, au vu de la situation centrale et du type de fréquentation des lieux, imaginer un potager serait illusoire. En revanche, la paroisse n’utilise pas de pesticides et a planté deux nouveaux arbres avec un troisième à venir. Après discussion avec le service des espaces verts de la ville, il s’avère qu’au vu de la situation particulière de la Basilique entourée de rues et de places goudronnées sur les quatre côtés, les seules mesures à prendre vraiment utiles et efficaces pour la biodiversité sont la plantation d’un gazon fleuri et la végétalisation du toit de l’arrière-sacristie. Le gazon sera mis en place au printemps prochain et le toit est prévu dans le projet de rénovation de cette partie de la Basilique. 

Les mesures principales mises en place à ce jour concernent les repas avec dans la mesure du possible des produits d’origine locale, bio et respectueux des animaux. Les repas sont gérés de manière à éviter le gaspillage de nourriture. La paroisse encourage la réduction de l’utilisation de l’énergie avec des affiches mises en place dans les divers locaux. Le produit des quêtes est de temps en temps consacré au soutien d’actions de solidarité internationale et autres campagnes chrétiennes pour le développement durable. 

Les paroissiennes et les paroissiens sont encouragés régulièrement à réfléchir à leur impact sur l’environnement, leur consommation d’énergie, leurs émissions de CO2 , leurs achats, etc. par le biais du feuillet du dimanche. La fortune de la paroisse est totalement investie dans un prêt hypothécaire à l’EMS géré par l’association Notre-Dame de compassion.